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Sabtu, 08 Maret 2014

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 encore bien identifiés, mais ont été récemment (février 2012) confirmés87, à la suite du constat88 par des chercheurs américains d'une augmentation régulière de la prévalence de l'obésité aux États-Unis (depuis 150 ans), avec une hausse légère mais statistiquement significative en 2000-201089. En 2011, aux États-Unis, plus que 35 % des adultes et près de 17 % des enfants de 2 à 19 ans sont obèses90 et un autre tiers est en surpoids 91. De plus chez les humains, même ceux qui sont à l'extrémité basse de l'IMC [indice de masse corporelle] tendent à prendre du poids92. Ce fléau touche de nombreux pays, et de plus en plus les pays en développement s’inquiète l'OMS93 , et plus curieusement, il touche aussi les animaux de compagnie, mais aussi les animaux de laboratoire (rats, singes), ainsi que les rats urbains dont le poids corporel moyen a également augmenté durant la première décennie du xxe siècle, ce qui selon YC Klimentidis (biosatisticiens et généticien de l'université d'Alabama de Birmingham) devrait nous alerter, comme les canaris alertaient les mineurs de la présence de grisou dans les mines au xixe siècle94. L'ensemble de ces tendances95 ne semble pas uniquement pouvoir s'expliquer par des facteurs comportementaux (choix alimentaires, exercice), et appelle une explication et un "déclencheur" environnemental.
Il existe donc maintenant un faisceau de preuves convaincantes que des produits chimiques « obésogènes », toxiques96 ou non, d'origine industrielle et introduit dans l'alimentation, l'eau et l'environnement97 peuvent altérer les processus métaboliques et prédisposer certaines personnes à grossir98,99 Ce sont notamment des produits chimiques ou médicamenteux, ou phytosanitaires.
Perturbateurs endocriniens[modifier | modifier le code]
Un autre changement récent dans l'histoire humaine est la pollution du système endocrinien par des produits chimiques de synthèse. Les perturbateurs endocriniens, et surtout les polluants organiques persistants, ne cessent d'augmenter en nombre et en quantité dans l'environnement et dans l'organisme. Leur capacité à imiter ou à contrecarrer certaines hormones (œstrogènes, testostérone, hormones thyroidiennes, notamment) est démontrée et plusieurs types de preuves les désignent comment des suspects dans cette récente « épidémie » mondiale d'obésité62,100.
En raison de cette accumulation de preuves in vitro, in vivo, et épidémiologiques que ces pesticides, plastifiants, antimicrobiens, et retardateurs de flammes agissent comme des perturbateurs du métabolisme dans l'obésité, mais aussi le syndrome métabolique, et le diabète de type 2, il est maintenant convenu de les qualifier de pertu

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